L’UQAR a accueilli à nouveau quatre étudiantes et un étudiant de l’Université de la Vallée d’Aoste, au trimestre d’automne dernier, dans le cadre du programme de mobilité entre les deux institutions d’enseignement. Un échange de quatre mois qui leur a permis de découvrir le Québec tout en enrichissant leur parcours universitaire.

Marta Alberico, Filippo Debernardi, Amelie Guidetti, Teresa Oreglia et Ester Tancredi ont bénéficié du programme de mobilité pour effectuer une partie de leurs études à l’Université du Québec à Rimouski. De retour en Italie, l’heure est maintenant au bilan pour ces étudiantes et cet étudiant qui ont fait le choix d’élargir leurs horizons et de franchir les 6000 kilomètres qui sépare leur pays de la Ville de Rimouski.

Vivre une expérience d’études outre-mer était un rêve pour Marta Alberico, qui étudie en lettres. « J’ai trouvé que l’UQAR est une université très organisée et attentive aux étudiantes, aux étudiants et au personnel. En effet, grâce à la vaste offre de services, j’ai passé presque toutes les journées là, profitant pleinement de toutes les ressources disponibles, à partir de la ligue de volley-ball jusqu’à la luminothérapie à la bibliothèque. Même si les cours n’étaient pas complètement en ligne avec mon parcours universitaire en Italie, je les ai aimés. Les professeurs et les autres étudiants m’ont donné la possibilité d’apprendre beaucoup en termes d’enseignements et de culture. Globalement, cette expérience m’a permis d’apprendre beaucoup sur moi-même, sur les traditions et le style de vie du Québec et de la région, mais aussi sur la beauté des différences culturelles et du monde. »

Pour Filippo Debernardi, cet échange à l’UQAR a été l’occasion d’aller voir ce qui se passe au-delà de l’Atlantique. « J’ai saisi l’occasion, même si je n’avais jamais entendu parler de la Ville de Rimouski. Cependant, aujourd’hui, de retour chez moi en Italie et après quatre mois passés à l’UQAR, je suis vraiment heureux d’avoir effectué ce choix. Je trouve que la petite taille de l’université m’a donné la possibilité de rencontrer vraiment beaucoup de personnes ayant des cultures très différentes que la mienne, qui m’ont aidé à élargir mes horizons. En plus, j’ai reçu des bons enseignements qui m’ont permis de grandir, en devenant plus indépendant et ouvert aux autres », mentionne l’étudiant en lettres.

Cette expérience de mobilité internationale a aussi été à la hauteur des attentes d’Amelie Guidetti, qui étudie en sciences de l’éducation. « J’ai connu des personnes fantastiques, surtout des étudiantes et des étudiants en échange, et j’ai pu suivre des cours très différents par rapport à chez moi. Les sujets étaient à peu près les mêmes, mais abordés avec une méthode plus pratique et moins magistrale. Cette méthode a été utile pour découvrir ce que les enfants vivent pendant leur cours et pour nous amuser aussi. »

Étudiante en lettres, Ester Tancredi trace un bilan positif de ses quatre mois passés à Rimouski. « J’ai eu six mois avant de partir pour bien rêver de ce que je vivrais là-bas, mais honnêtement, la réalité a été meilleure que mes rêves. En premier lieu, habiter dans une résidence au campus m’a permis de vivre l’UQAR à 360°, en participant aux activités organisées par l’AGECAR, en faisant du sport et en profitant des espaces très organisés pour réviser. À l’UQAR, les enseignants connaissent ton prénom et ton nom. Tout ce que j’ai appris, je l’ai appris activement à travers les devoirs hebdomadaires et les travaux d’équipe. Aujourd’hui, je peux affirmer avoir des amis qui viennent de partout sur la planète et que les avoir connus est un vrai cadeau que la vie m’a offert. »

C’est en 2021 que l’UQAR et l’Université de la Vallée d’Aoste ont signé une entente de partenariat sur la mobilité étudiante. Les étudiantes et les étudiants des deux universités sont éligibles à un programme de bourses permettant de défrayer une partie des frais d’études. Pour plus d’information sur la mobilité étudiante, on visite le site de l’UQAR.