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Quatre professeures en sciences de l’éducation soutiennent leur thèse de doctorat

Les professeures Anne-Michèle Delobbe, Chantal Lepire, Lucie Dionne et Marilyn Dupuis Brouillette.

Pas moins de quatre professeures en sciences de l’éducation viennent de soutenir avec succès leur thèse de doctorat. Il s’agit des professeures Anne-Michèle Delobbe, Lucie Dionne, Marilyn Dupuis Brouillette et Chantal Lepire.

Il est plutôt rare qu’autant de professeures dans un même domaine d’études soutiennent leur thèse en moins de six mois. « Elles ont relevé tout un défi d’effectuer leurs tâches de professeure tout en terminant leur thèse. Cela montre qu’il y a beaucoup de dynamisme au sein des unités départementales des sciences de l’éducation des campus de Lévis et de Rimouski », indique la professeure Julie Beaulieu, directrice de l’unité départementale des sciences de l’éducation au campus de Lévis.

Marilyn Dupuis Brouillette a consacré sa thèse à la co-construction de situations mathématiques entre intervenantes et chercheuse pour des élèves ayant un trouble langagier en contexte d’inclusion scolaire. « Il s’agit d’une recherche collaborative réalisée conjointement avec une enseignante du primaire et une orthopédagogue », explique la diplômée de l’Université de Sherbrooke. « Les réflexions ciblaient les conditions d’accessibilité en mathématiques pour deux élèves ayant un trouble langagier. Nous avons pu dégager que différentes adaptations étaient problématiques, alors que d’autres ont été nécessaires, notamment le passage par le langage non-verbal avec les gestes et la manipulation de matériel pour favoriser l’activité géométrique », explique la professeure de l’UQAR qui a soutenu sa thèse le 21 décembre dernier.

C’est le 7 mars que la professeure Anne-Michèle Delobbe a soutenu sa thèse sur le développement et la validation d’un test de jugement situationnel pour mesurer le transfert des apprentissages des enseignants en gestion de classe. « Ma thèse visait à recueillir différents indices de validité afin de vérifier les qualités du test de jugement situationnel (TJS) pour répondre à un tel objectif », précise la diplômée de l’Université Laval. « Les résultats permettent de constater des liens positifs, significatifs et modérés entre le résultat au TJS et le résultat à des mesures visant à évaluer des conditions déterminantes du transfert des apprentissages, soit l’utilité perçue de la formation et le sentiment d’efficacité personnelle ainsi qu’une mesure autorapportée du transfert. Cet outil situationnel de gestion de classe, développé en collaboration avec des experts pourrait être utilisé avant la formation pour aider au diagnostic de besoins de formation en gestion de classe chez les futurs enseignants, pendant la formation (initiale ou continue des enseignants) pour réaliser des apprentissages et susciter des réflexions sur la gestion de classe de même qu’après la formation pour vérifier les apprentissages et mesurer, bien qu’indirectement, le transfert. »

La professeure Lucie Dionne a soutenu sa thèse réalisée à l’Université de Sherbrooke le 3 avril. « Elle avait pour objectif de dresser un portrait de pratiques de personnes superviseures universitaires de stage en enseignement professionnel au sein d’un dispositif de formation hybride. Les pratiques des personnes superviseures ont été étudiées à la lumière d’un cadre d’analyse de fonctions de supervision, comme l’accompagnement, la médiation théorie-pratique, la collaboration, l’évaluation et la gestion du stage. L’identification de pratiques de supervision et leur présentation par fonction offrent de nouvelles assises théoriques et empiriques pour conceptualiser l’activité professionnelle des personnes superviseures universitaires de stage et contribuent à reconnaître leur apport que je considère essentiel pour la formation des stagiaires en enseignement. »

Enfin, la professeure Chantal Lepire a soutenu sa thèse le 15 avril à l’Université du Québec à Montréal. La chercheuse a consacré sa thèse au développement de compétences à superviser chez des personnes conseillères d’orientation en contexte d’une formation pilote et initiale à la supervision clinique. « Cette recherche s’inscrit dans le contexte d’un paradoxe qui s’exprime d’une part par la pertinence démontrée de former les personnes superviseures cliniques et d’autre part, par la quasi-absence de formations cumulée au vide scientifique en la matière en orientation au Québec. Les résultats d’analyses qualitatives et quantitatives des données suggèrent la pertinence du dispositif de formation proposé et celle de former les conseillères et les conseillers en orientation à la supervision clinique, et ce, malgré les ressources transférables observées. Les objectifs de développement sont nombreux face à ce nouveau rôle et les compétences à acquérir sont complexes et se développent sur le long terme. Les futurs dispositifs de formation pourront s’enrichir des résultats détaillés dans la thèse au sujet de ce qui se développe ou pas pour les six compétences sélectionnées auprès d’autant de personnes participantes à la recherche. »

L’Université du Québec à Rimouski compte une cinquantaine de professeures et de professeurs en sciences de l’éducation. L’UQAR offre des baccalauréats en éducation préscolaire et en enseignement primaire, en enseignement en adaptation scolaire et sociale, en enseignement professionnel et en enseignement secondaire de même qu’une maîtrise et un doctorat en éducation. 

Pour nous soumettre une nouvelle : communications@uqar.ca