Xavier Baril Boudreault a entrepris un baccalauréat en chimie de l'environnement et des bioressources à l'Université du Québec à Rimouski après être parti du Saguenay, un DEC en sciences de la nature en poche.

Maintenant en 2e année, Xavier raconte qu'à la sortie du Cégep de Chicoutimi, son horizon était clair. Sa passion pour la chimie devait, pour lui, être impérativement liée à une vocation environnementale. « Le programme qui convient le plus et qui offre une bonne visibilité au niveau international, c'est décidément le programme de chimie de l'environnement et des bioressources de l'UQAR. Il est reconnu parce qu'il met de l'avant la chimie verte, un domaine en plein essor et extrêmement recherché », explique Xavier Baril Boudreault.

Il a vite fait de constater qu'il ne s'était pas trompé : « On sent que l'université est conviviale et beaucoup plus axée sur les étudiants. On a été hyper bien intégrés dans le bac et les profs sont toujours avec nous et prêts à répondre à nos questions ».

La venue de l'été a permis à Xavier de se choisir un stage. Avec l'aide du professeur et directeur de stage Stéphan Simard, il a obtenu une bourse du Conseil de Recherche en Sciences Naturelles et en Génie (CRSNG) pour pouvoir travailler au CNRC-Centre des technologies de l’aluminium (CTA) Centre des technologies de l'aluminium à Chicoutimi.

Comme technicien de recherche, l'étudiant de 20 ans a travaillé dans les laboratoires pour effectuer des manipulations chimiques. Il a donc collaboré avec des chercheurs du Centre dans le cadre de certains de leurs projets, visant notamment à amoindrir la corrosion sur des montages d'aluminium ou à vérifier les conséquences de certaines solutions sur ce matériau.

Le stage de Xavier lui a donné la possibilité d'en apprendre beaucoup sur le travail de terrain. « On a eu des cours sur la gestion de la qualité et dles bonnes pratiques de laboratoire, mais quand on arrive en entreprise, ce n’est jamais exactement comme on s'y attendait. Le CRSNG CNRC-Centre des technologies de l’aluminium m'a permis de voir à quel point ces règles-là, autant environnementales que personnelles, sont appliquées. Il y avait énormément de consignes à suivre et pour ça, mon stage a été vraiment formateur. »

De plus en plus demandés dans le domaine industriel, les chimistes verts cherchent à améliorer et à optimiser les procédés. Ils tentent de les rendre plus environnementaux, autant pour économiser de la matière que pour éviter de rejeter certains produits nocifs dans la nature.

Grâce à ce stage de 12 semaines rémunéré et crédité dans son programme de chimie, Xavier s'est fait d'excellents contacts dans l'entreprise et a bon espoir de se trouver un emploi après son baccalauréat, que ce soit au Québec ou à l'international.