Diplômée en relations publiques, Stéphanie Boulianne s’est inscrite en 2009 à la maîtrise en gestion de projet à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) parce qu’elle désirait se spécialiser dans la gestion d’événements. Aujourd’hui chargée de projet à la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), Stéphanie a la chance d’appliquer rapidement dans son milieu de travail les outils qu’elle acquière au quotidien dans sa formation universitaire.

Le profil des candidats
Je me suis rendu compte que la gestion de projet couvrait un large éventail de domaines d’application. Dans mes cours, les profils des candidats sont très diversifiés : des ingénieurs, des informaticiens, des géographes, des professionnels du marketing ou de la communication, etc. Le programme n’est pas réservé aux étudiants qui ont une formation de premier cycle en gestion. Au contraire, c’est une initiation à la gestion pour des professionnels qui travaillent en environnement « projet ».

Le côté pratique de la formation
Selon moi, le côté le plus intéressant du cheminement professionnel de la maîtrise en gestion de projet, c’est qu’il est facile de mettre en pratique dans notre emploi les concepts enseignés dans les cours. Par exemple, j’ai participé à l’organisation de la Coupe Mémorial à Rimouski au mois de mai 2009, où j’étais responsable de l’arrivée de la Coupe. J’ai su utiliser des outils de gestion comme la structure de découpage de projet (SDP) pour la planification et la réalisation de ce jalon du projet.

À la SOPER, j’applique à la gestion d’événements différents outils de planification comme le logiciel MS Project ou les diagrammes de suivi. Dans le cadre professionnel, il m’apparaît primordial d’utiliser la gestion de projet avant de débuter ou de se lancer dans de nouveaux projets. Les notions acquises dans des cours comme Évaluation financière de projet et Faisabilité de projet nous permettent d’évaluer la pertinence du projet dans son ensemble et en fonction de son environnement. Ces éléments évitent souvent de perdre des ressources financières, matérielles et bien du temps!

Par ailleurs, lors de mes temps libres, j’offre mes services pour l’organisation de mariages. Lors de ce genre d’événement, il n’y a pas de place pour l’erreur, car il s’agit de la journée la plus importante dans la vie de deux personnes. Encore une fois, les outils de la gestion de projet me donnent une méthode de travail qui optimise mon organisation. D’ailleurs, le directeur des programmes d’études avancées en gestion de projet, Pierre Cadieux, utilise souvent l’exemple du mariage pour illustrer différents concepts de découpage de projets!

Le réseautage
Enfin, je fais partie du groupe d’intérêt en gestion de projet de la région de Rimouski, où j’ai la chance de côtoyer des collègues qui ont une grande expérience dans le domaine. Ce groupe organise des déjeuners-conférences, des séminaires de formation continue, etc. D’ailleurs, dans le cadre du 35e anniversaire du programme de la maîtrise en gestion de projet de l’Université du Québec, l’UQAR organise un colloque sous le thème « La gestion de projet en région, un tremplin vers l’excellence », le 5 mai 2011, à l’hôtel Rimouski. J’entends bien y être!