Créatrice et coordonnatrice du programme d’intégration pour femmes immigrantes et réfugiées Passer’elles qui a été offert à Rimouski, Mochira Atallah travaille à étendre ce projet un peu partout au Québec, dans le cadre de sa maîtrise en étude des pratiques psychosociales.
Encadrée par l’organisme Accueil et intégration Bas-Saint-Laurent, Mme Atallah a pu offrir son programme en 2010 puis en 2011. Ce programme vise à aider les femmes à mieux connaître et comprendre la culture québécoise, à découvrir plusieurs services et organismes de la région et à visiter différents attraits touristiques, culturels et sportifs. Ce service comprend également des rencontres psychosociales afin d’aborder notamment les différences culturelles, l’estime de soi et le concept d’intégration.
L’étudiante d’origine égyptienne a d’abord complété un baccalauréat en communication (relations humaines) afin d’aller chercher une expertise comme intervenante, par une formation pratique axée sur l’animation des groupes, la formation, les processus de solution de problème en groupe et la recherche-action. « L’intérêt de continuer de travailler sur le projet Passer’elles dans le cadre de la maîtrise réside dans la recherche de partenaires financiers, pour réaliser mon plus grand souhait : l’étendre à l’ensemble du Québec », souligne-t-elle.
« L’évaluation du projet Passer’elles a consisté à analyser chaque partie du programme, ainsi que l’impact que ces parties a eu sur les participantes, tout en posant un regard sur la façon dont ma pratique a évolué à travers cette démarche », explique Mme Atallah. « Le travail effectué dans les cours en classe permet parallèlement de s’enrichir des expériences et des avoirs de chacun pour entrevoir des angles nouveaux de son savoir », précise-t-elle.
Programme unique au Canada, la maîtrise en étude des pratiques psychosociales accueille et accompagne des intervenants afin de les aider à développer les savoirs issus de leurs pratiques professionnelles. Les pratiques d’accompagnement du changement humain constituent la préoccupation commune des recherches menées par l’équipe professorale.
La professeure Jeanne-Marie Rugira, spécialiste des dynamiques interculturelles et de groupe, dirige l’étudiante. La professeure en sciences de l’éducation, Rakia Laroui, qui s’intéresse particulièrement à la situation des femmes, agit en tant que codirectrice.
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