Anne-Sophie Ste-Marie s’est déplacée en France pour participer à la Conférence de Paris de 2015 sur le changement climatique (COP21). L’étudiante à la maîtrise en gestion des ressources maritimes a participé au projet COP21 : La jeunesse francophone pour l’eau.

 À l’occasion de la COP21, 52 jeunes provenant de 16 pays francophones ont participé au projet COP21 : La jeunesse francophone pour l’eau. Neuf Québécoises et Québécois y ont pris part, dont Anne-Sophie Ste-Marie de l’UQAR. Rappelons qu’au printemps dernier, Mme Ste-Marie a été élue représentante nord-américaine lors de la 3e assemblée générale du Parlement Mondial de la Jeunesse pour l’Eau.

Les jeunes chercheurs devaient évaluer dans leur pays respectif la place de la jeunesse dans la gestion de l’eau. Ces enquêtes menées étaient en lien direct avec les changements climatiques et la sécurité alimentaire. « Les impacts des changements climatiques sur les ressources en eau sont parmi les plus importants, et frapperont de plein fouet la jeunesse actuelle », explique Anne-Sophie Ste-Marie. Ce projet fut mis en branle par l’Office Franco-Québécois pour la Jeunesse (OFQJ), les Offices Jeunesses Internationaux du Québec (LOJIQ), le Global Water Partnership (GWP) et le Parlement mondial de la jeunesse pour l’eau (PMJE) et a abouti à l’élaboration d’un livre blanc ayant pour titre Un Paris pour l’eau. Ce dernier fut, entre autres, remis à M. Philippe Couillard et Mme Ségolène Royale.

Un Paris pour l’eau joint les études et les recommandations des jeunes francophones sur quatre grands thèmes : la santé, l’agriculture, les aléas climatiques et le partage de l’eau. « Si notre rapport rassemble surtout des mesures d’adaptation et de gestion des risques face aux impacts sur les changements climatiques, je tiens à rappeler une solution transversale qu’on ne peut plus négliger : la réduction des émissions de gaz à effet de serre », mentionne l’étudiante de l’UQAR.

Anne-Sophie Ste-Marie ajoute que des solutions combinant la réduction des GES et les mesures d’adaptation sont déjà existantes et qu’il ne resterait qu’à amorcer véritablement la transition. Effectivement, les mesures d’adaptation et de gestion des risques seront superficielles si elles ne sont pas combinées à des efforts pour réduire l’augmentation du niveau de la mer, l’aggravation des aléas climatiques et leurs impacts subséquents sur la santé, l’agriculture et la gestion transfrontalière.