Des formations axées sur la pratique

Au premier cycle, 78 % des cours des programmes en biologie comportent des laboratoires ou des sorties sur le terrain. La formation pratique est privilégiée par les diverses méthodes pédagogiques utilisées, par le contenu des cours et par la place accordée aux laboratoires.

Des environnements exceptionnels comme laboratoires

Bordant la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent, accroché aux terrasses qui mènent aux Appalaches, Rimouski est un lieu privilégié d’étude des milieux naturels, qu’ils soient continentaux ou marins.

La ville a une position géographique de choix pour des programmes axés sur l’étude des écosystèmes naturels. Ici le « terrain » n’est jamais très loin!

• naviguer sur les eaux de l’estuaire maritime du fleuve Saint-Laurent ou de parcourir ses rives et ses îles;

• découvrir les parcs nationaux et réserves fauniques de la région du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie (parcs du Bic, du Lac Témiscouata, de la Gaspésie, etc.);

• visiter les forêts, lacs et rivières de la région et d’explorer les plateaux des Appalaches

• traverser pour découvrir la Côte-Nord et le fjord du Saguenay;
• etc.

Plusieurs universités d’été pour une formation intensive sur le terrain

Université d’été en paléontologie

L’Université d’été en paléontologie est un cours intensif d’une semaine qui se veut une exploration des notions de base en paléontologie et de l’interprétation du registre fossile (paléobiologie, paléoécologie, paléoenvironnement et paléontologie virtuelle).

Située à l’interface entre la biologie et la géologie, la paléontologie, ou l’étude des fossiles, permet d’analyser une diversité d’organismes éteints et d’écosystèmes passés.

Université d’été en phénologie des processus d’écosystèmes

L’UQAR, en collaboration avec le Groupe de recherche sur les environnements nordiques BORÉAS, organise un cours sur les processus de l’écosystème dont la dynamique est étroitement liée aux changements climatiques à l’échelle des journées ou des saisons (phénologie).

Ce cours porte principalement sur la phénologie des processus qui marquent le passage de la saison hivernale à celle du printemps. Les processus sont étudiés au travers les phénomènes climatiques qui déclenchent ce passage entre ces saisons. Les répercussions macroscopiques du changement de saison sont révélées par les technologies de la télédétection de l’activité photosynthétique.

Sur le terrain et en laboratoire, les cas patents de phénologie de processus d’écosystèmes sont étudiés à partir des cas de la débâcle des rivières, des changements physico-chimiques de l’eau de rivière au cours d’un cycle journalier, de la phénologie reproductive et végétative des plantes et de l’écologie comportementale des mammifères au printemps.

Un colloque de vulgarisation scientifique entièrement réalisé par les étudiant·es

Le colloque La nature dans tous ses états vise à promouvoir la science auprès de la communauté universitaire, mais également auprès du grand public rimouskois.

Organisé conjointement par les étudiant·es en biologie, en chimie, en géographie et en océanographie, ce colloque présente la science au public sous une variété d’événements, et ce, toute l’année! Des ateliers de formation en vulgarisation scientifique contribuent à la formation des communicateurs de demain. Aussi, des bars des sciences permettent de discuter en toute convivialité des points chauds de l’actualité scientifique.

Emplois d’été

Au cours des trimestres d’été, la majorité des étudiant·es occupent un emploi dans leur domaine. Lorsque l’emploi d’été est trouvé, il est possible de le faire approuver comme un stage (cours de trois crédits).

Parmi les emplois possibles, bon nombre d’étudiant·es asont embauché·es en tant qu’assistant·es de recherche par les professeur·es.

Travaux de recherche dirigés

Des travaux de recherche dirigés effectués au sein d’une équipe de recherche de l’UQAR ou dans certains laboratoires à l’extérieur (autres universités, ministères, etc.) peuvent être intégrés au cheminement.

Sous la direction d’un·e biologiste professionnel·le, l’étudiant·e se familiarise, en situation de travail, avec les différentes facettes de la gestion des ressources fauniques, tout en comptant sur les conseils et l’expertise scientifique des professeur·es tout au long de l’élaboration de son travail.

Bourses d’accueil au baccalauréat

Ces bourses de 1 000 $ à 3 000 $ sont offertes à toutes les personnes nouvellement admises à temps complet dans un programme de baccalauréat, sur la base d’un diplôme d’études collégiales (DEC), avec une cote R de 31 et plus.

La sélection se fait automatiquement à partir du dépôt de la demande d’admission.

Bourses d’accueil, volet sportif et volet socioculturel ou communautaire

Ces bourses de 1 000 $ renouvelables jusqu’à un maximum de 4 000 $ sont offertes aux personnes qui se sont démarquées par leur engagement et leur performance lors de leur passage au collégial. Elles doivent être inscrites à temps complet dans un programme d’études et être actives dans leurs domaines pour représenter l’UQAR dans les évènements associés à leur activité, et ce, tout au long de leurs études.

La sélection se fait à partir d’un dossier de candidature : volet sportif et volet socioculturel ou communautaire.

Autres bourses et aide financière

Plusieurs autres programmes de bourses et d’aide financière sont accessibles en fonction du domaine d’études, du dossier étudiant, de la situation financière, de la participation à différentes activités sociales, culturelles ou sportives, etc.

L’UQAR offre de nombreuses possibilités de séjours à l’international ou dans d’autres provinces canadiennes pour les personnes motivées à élargir leurs connaissances tout en vivant une expérience culturelle enrichissante.

Ces séjours peuvent prendre la forme de trimestres d’études en échange, d’un stage pratique ou d’un séjour de recherche. Les écoles d’été internationales sont également d’excellentes occasions de vivre de courts séjours d’étude!

Plusieurs sources de financement sont accessibles dont le programme de bourses pour la mobilité étudiante de l’UQAR. Une personne peut recevoir jusqu’à 20 000$ en bourses pour la mobilité!

Le Bureau des relations internationales propose plusieurs destinations pour réaliser un ou deux trimestres d’études dans le cadre du baccalauréat en biologie.

Les domaines d’emploi des biologistes sont très variés :

• ministères provinciaux (Ressources naturelles; Forêt, Faune et Parcs; Agriculture, Pêcheries et Alimentation, Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques, Transports, etc.);
• lesministères fédéraux (Pêches et Océans; Parcs; Environnement; Transports, etc.);
• organismes paragouvernementaux (ex. Bureau d’audiences publiques sur l’environnement);
• zones d’exploitation contrôlée (ZEC);
• organismes de mise en valeur des forêts;
• firmes de consultation en environnement;
• départements et laboratoires de recherche universitaires;
• collèges et cégeps (enseignement);
• milieu de la recherche et développement sur les questions liées à la biologie (biodiversité, génome humain, organismes génétiquement modifiés (OGM), biotechnologies, pharmacologie, etc.)
• etc.

Les diplômé·es d’un baccalauréat en biologie ont la possibilité de poursuivre leur cheminement à la maîtrise en biologie et au DESS en gestion de la faune et de ses habitats.

Les diplômé·es ont également accès aux programmes de cycles supérieurs de l’UQAR dans les domaines suivants :

• océanographie;
• gestion des ressources maritimes;
• gestion de projet;
• gestion des personnes en milieu de travail;
• éthique.