Soudabilité des pièces en acier inoxydable 316L produites par la fabrication additive métallique


L’une des contraintes liée à la fabrication additive (FA) concerne les dimensions maximales des pièces qu’on peut produire vu la surface limitée du plateau d’impression. D’autre part, le coût de fabrication des pièces est élevé par rapport aux procédés ordinaires étant donné le prix des machines et la faible vitesse d’impression. Dans le cas des pièces de grande taille et de forme complexe, on peut subdiviser la composante, imprimer les sous-composantes et procéder à leur assemblage afin d’obtenir le résultat escompté. Dans de nombreuses autres situations, la conception de sous-assemblage conduit à des pièces de formes complexes faisant appel à la FA et à des pièces pouvant être fabriquées par les procédés conventionnels. Le recours à des moyens d’assemblage est alors nécessaire. Actuellement, le soudage est encore assez peu utilisé pour assembler des composants de FA, surtout dans le cas d’assemblages critiques ou semi-critique, parce qu’il y a assez de données disponibles relativement au comportement des soudures sur des pièces de FA. En l’absence de données fiables, plusieurs donneurs d’ordre interdisent l’utilisation du soudage sur des pièces de FA. C’est le cas du partenaire ALSTOM qui mentionne dans sa norme sur la FA que le soudage ne peut être utilisé pour assembler ou réparer de telles composantes.

Ce contexte soulève la question de la soudabilité des pièces imprimée en 3D avec une autre pièce de FA ou avec des avec des pièces fabriquées par des moyens conventionnels. Ce travail cherche à étudier la soudabilité des pièces produites par fabrication additive afin d’évaluer et comparer les propriétés mécaniques avant et après cette opération d’assemblage. 

Présenté par

Hamdi Selmi
Jean Brousseau 
Gabriel Caron-Guillemette 
Stéphane Goulet
Jacques Desjardins 
Claude Belzile 

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