


Le Collectif de recherche participative sur la pauvreté en milieu rural s’intéresse aux expertises des personnes en situation de pauvreté, de même qu’aux pratiques sociales tant individuelles, de groupe que collectives
Il soutient ainsi les acteurs sociaux concernés, notamment ceux issus de la société civile, du réseau de la santé et des services sociaux, du milieu communautaire, du monde municipal et du secteur de l’éducation. La recherche-action participative et les croisements de savoirs constituent les méthodologies de recherche privilégiées par le Collectif.
Mission
La mission du Collectif de recherche participative sur la pauvreté en milieu rural est de coproduire des connaissances au carrefour des pratiques sociales, de la ruralité et de la pauvreté en vue de contribuer au mieux-être des personnes et des collectivités rurales, particulièrement en Chaudière-Appalaches, dans le Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine.
Historique
Le Collectif de recherche participative sur la pauvreté en milieu rural a vu le jour en 2013, à l’initiative de professeur.e.s en travail social du campus de Lévis, en collaboration avec des chercheur.e.s de l’INSPQ, de la santé communautaire de l’Université Laval ainsi que des acteurs de la Direction de santé publique de Chaudière-Appalaches. Rapidement, en cohérence avec sa perspective méthodologique de nature participative, le collectif s’est adjoint des experts de la pratique, soit des intervenant.e.s sociaux provenant du CISSS Chaudière-Appalaches et d’organismes communautaires, ainsi que des experts du vécu, soit des citoyen.e.s ayant une expérience de la pauvreté et engagé.e.s dans des organismes enracinés dans leur milieu.
Dès sa création, un triple mouvement a favorisé l’instauration d’un dialogue milieux/université favorable au développement d’une programmation de recherche à savoir : l’échange entre ses membres; la tenue de forums, laboratoires et colloques sur le thème de la pauvreté en milieu rural; et la participation aux activités de partenaires majeurs, soit le Regroupement québécois des intervenantes et intervenants en action communautaire (RQIIAC) de Chaudière-Appalaches et le Groupe de réflexion et d’action contre la pauvreté (GRAP) de Chaudière-Appalaches. Il convient d’y voir notre identité propre et un modèle à la fois riche et porteur de défis puisque sortant des sentiers battus. Huit projets de recherche, dont un financé par les IRSC, en ont découlé.
Points d’ancrage
Les préoccupations suivantes servent de points d’ancrage au Collectif :
- le partenariat avec les forces vives du milieu;
- l’approche conscientisante qui fait une place centrale aux personnes aux prises avec les réalités sociales à l’étude (AVEC);
- la concertation avec des chercheur.e.s d’autres départements de l’UQAR et d’autres universités;
- la contribution au développement des compétences en recherche des étudiant.e.s en travail social.
Principaux objectifs
- Contribuer à l’avancement des connaissances sur la pauvreté et au développement des pratiques sociales en milieu rural.
- Contribuer aux mieux-être des personnes et des collectivités rurales.
- Soutenir les efforts des municipalités rurales dans leur engagement face à la pauvreté.
- Reconnaître et documenter les expertises des premier.e.s concerné.e.s et des praticien.ne.s.
- Théoriser des approches participatives en recherche, sous l’angle des iniquités épistémiques.
- Faire vivre des espaces de gouvernance participative au sein de l’université et sensibiliser cette dernière aux enjeux liés à la co-construction des savoirs.
Méthodologies privilégiées
Les méthodologies de recherche privilégiées sont fondées sur la reconnaissance de trois expertises, soit celles des personnes vivant les situations sociales à l’étude (expert.e.s du vécu), des praticien.ne.s qui accompagnent ces personnes ou participent à leur mieux-être (expert.e.s de la pratique) et des chercheur.e.s universitaires qui soutiennent les projets de recherche et la formation (expert.e.s académiques). Ces expertises s’actualisent sur les plans de la prise de parole, de la production de connaissances, de l’analyse ainsi que de l’agir citoyen dans des démarches de recherche participative. Dédiées au changement social dans une perspective de bien commun et de développement social, ces démarches se déclinent sous diverses formes dont la recherche-action participative, les croisements de savoirs et les enquêtes conscientisantes. Bien qu’ancrées localement, elles visent une production de connaissances fondamentales et à agir notamment sur le développement des politiques publiques.
Financement
Afin que ses projets de recherche soient ancrés dans les besoins des milieux, le Collectif de recherche participative sur la pauvreté en milieu rural, en collaboration avec la Fondation de l’UQAR, a commencé à constituer un fonds capitalisé. L’objectif visé est de recueillir un montant de 1 million $ dont les intérêts permettraient de financer sa mission de proximité du collectif. Il est donc possible de contribuer à ce fonds capitalisé en communiquant avec la Fondation de l’UQAR.
Pour suivre les activités du Collectif et celles d’organisations partageant des intérêts similaires, consultez notre page Facebook à : https://www.facebook.com/collectifrecherche/