Levée des cours au campus de Rimouski les 21 et 22 novembre. En savoir plus

Groupe de recherche interdisciplinaire sur le développement régional, de l’Est du Québec (GRIDEQ)

Le Groupe de recherche interdisciplinaire sur le développement régional, de l’Est du Québec (GRIDEQ) rassemble une vingtaine de chercheurs de différentes disciplines des sciences sociales, tous intéressés par le développement des territoires. Avec d’autres unités de recherche, il participe activement à l’animation de l’axe d’excellence en recherche en développement régional de l’UQAR.

Les travaux du GRIDEQ concernent l’analyse des processus de structuration des réalités humaines et sociales territorialisées et des dynamiques de développement régional, notamment la question des différences quant à la répartition ou la localisation territoriales des ressources, de l’activité économique, sociale et le problème des inégalités sociospatiales de développement.

Le GRIDEQ a vocation à soutenir les échanges et les efforts de coopération entre chercheurs d’une part, et entre chercheurs et milieu régional d’autre part. Il joue également un rôle de diffusion, en particulier à travers l’édition d’ouvrages scientifiques et la gestion d’un important fonds documentaire. À travers ses différentes activités, le groupe a pour objectif de contribuer au dynamisme de la recherche et au partage des connaissances dans le domaine du développement régional et territorial.

  • Politiques publiques touchant les territoires non métropolitains (politiques de développement économique, politiques de la ruralité, politiques éducatives, de transport, etc.)
  • Outils et dispositifs de gestion, de consultation et de partage des connaissances, processus de gouvernance territoriale
  • Interactions entre communautés et milieux de vie sous l’angle des valeurs, des représentations et des usages
  • Parcours de vie, mobilités, transmission et relève en contexte périphérique (jeunes, immigrants, métiers liés à l’agriculture et aux ressources)
  • Action collective et jeux d’acteurs autour de revendications territoriales, sociales, environnementales
  • Évolutions de la ruralité en lien avec les enjeux démographiques et socioéconomiques (vieillissement, modes de vie, modes de production, disponibilité des ressources)

Le Groupe de recherche interdisciplinaire sur le développement régional, de l’Est du Québec (GRIDEQ) est l’un des plus anciens groupements institutionnels de recherche de l’Université du Québec à Rimouski. Créé en 1974, quelques mois après la reconnaissance de l’UQAR comme constituante du réseau de l’Université du Québec, le GRIDEQ porte dans le domaine de la recherche les ambitions d’une jeune université qui entend, dans la foulée de la Révolution tranquille, incarner l’accessibilité des études supérieures et l’ancrage de la recherche universitaire dans son milieu.

Dans cet esprit, le développement régional est rapidement reconnu comme l’un des axes d’excellence de l’UQAR. Il s’agit de participer à la consolidation d’une « université en région » qui, sans renoncer au savoir universel, saurait mettre en valeur le rôle des sciences humaines et de la recherche de haut niveau sur les territoires régionaux. Lire la suite>>

Lire également :

  • Fournis, Yann (2012). Le développement territorial entre sociologie des territoires et science régionale : la voix du GRIDEQ. Revue d’Économie Régionale & Urbaine 2012/4 (octobre), p. 533-554.
  • Fournis, Yann (2012). Penser la ruralité et son développement au GRIDEQ entre 1970 et 2000. Du mouvement social localisé à la construction symbolique des communautés territoriales. Cahiers de Géographie du Québec, vol. 56, no. 157, p. 83-90.

Équipe

  • Marco ALBERIO, sociologie
  • Marie-Noëlle ALBERT, gestion des ressources humaines
  • Raymond BEAUDRY, sociologie
  • Marc BOILY, travail social
  • Piero CALOSI, biologie
  • Serge CÔTÉ, sociologie
  • Esteban FIGUEROA, développement régional
  • Bruno JEAN, sociologie
  • Steve JONCOUX, sociologie de l’environnement
  • Danielle LAFONTAINE, sociologie
  • Nadia LAZZARI DODELER, emploi et immigrants
  • Gabrielle LEMARIER-SAULNIER, développement régional
  • Majella SIMARD, développement régional
  • Marina SOUBIROU, géographie et aménagement
  • Jean-François SPAIN, tourisme
  • Suzanne TREMBLAY, défense de la ruralité : († 2020)
  • Iurie Stamati (Ph.D.), coordonnateur

Animation, diffusion et publications

« Habiter autrement »

27 et 28 avril 2023

Université du Québec à Rimouski, campus de Rimouski

Dans le contexte de la crise de l’habitation et de « l’occupation » du territoire, la société semble tiraillée entre des modes divers d’habitation, qui remettent en question les rapports conventionnels à nos territoires. En première ligne de cette transformation, les actrices et acteurs sociaux et communautaires sont interrogés dans leurs modalités d’habiter l’espace mais aussi, plus largement, leur capacité à produire des ressources collectives pour ce faire.

Des personnes du monde de la recherche, de l’action communautaire, du monde municipal et politique ont été invitées à réfléchir ensemble pour d’une part, saisir les tensions engendrées par les transformations et permanences dans les modèles d’habiter et occuper le territoire, et d’autre part, identifier des pistes de solution rassembleuses et réalistes. Tout en réservant un espace de discussion sur l’habitation telle qu’elle a été créée et pensée avec la modernité, le colloque visait à ouvrir la voie à des domaines moins discutés aujourd’hui, sous deux angles complémentaires.

  • L’habiter alternatif dans la transition socioécologique : Cet axe s’intéresse aux formes, significations et acteurs de l’habiter alternatif. À distance des modèles d’habitation classiques tels que la maison unifamiliale ou le condo, l’habitat dit « alternatif » fait référence à des lieux d’expérimentation et d’innovation. À la limite entre le légal et l’illégal et toujours placés dans les marges, les adeptes de ce mode d’habiter réclament de plus en plus leur droit au territoire. Ce mode d’habiter est-il le résultat d’un changement profond ou, au contraire, le reflet d’une mode? Quelle est la contribution des projets d’habitat alternatif à la transition socioécologique et aux dynamiques des régions et territoires, aujourd’hui?
  • Habiter l’alternative : nouvelles pratiques communautaires : Au-delà des actions mises en place par le haut pour fournir des biens et des services collectifs indispensables à des communautés intégrées, le territoire est traversé par des initiatives par le bas, portées par les communautés. Qu’ils soient engagés en faveur du changement social ou porteurs de pratiques critiques du développement spatial usuel, les groupes communautaires ont connu ces dernières années d’importants changements (modes de financement, d’organisation et de négociation). Quels sont les effets de ces changements sur l’insertion des groupes communautaires dans les territoires?

Le colloque était organisé par le GRIDEQ avec le soutien du CRDT-UQAR et du Programme d’études de 3ᵉ cycle en développement régional UQAR-UQAC (Fonds de développement académique du réseau de l’Université du Québec – FODAR).

Programme détaillé

Comité scientifique :

Programme détaillé

Avec la participation de :

Pour plus d’information :
Abigaïl Rezelman, auxiliaire de recherche, GRIDEQ
abigail_rezelman@uqar.ca

Premières rencontres Italie-Québec « Territoires, économies et sociétés »

16 et 17 juin 2022

Université du Québec à Rimouski, campus de Lévis

Avec la fin de la « mondialisation heureuse », les territoires sont de retour. Qu’ils soient urbains, ruraux ou interstitiels, ils sont souvent le révélateur des tendances globales – ce niveau souvent négligé où se déroulent et se structurent les phénomènes (les crises économiques, sanitaires, sociales, politiques, environnementales, etc.) et se développent les acteurs et les communautés.

Cependant, cette rencontre territoriale entre les structures et les acteurs est devenue plus inquiétante depuis les années 2010. En effet, avec le renforcement de la globalisation économique et le retrait des États, les espaces ont vu émerger des inégalités croissantes, qui gagnent des secteurs diversifiés : marché du travail et de l’emploi, participation sociale et politique, façons de vivre et d’habiter les territoires, exploitation des ressources et développement économique, etc. Il en résulte des espaces de plus en plus hétérogènes, dans un jeu global de plus en plus inégalitaire que les recherches actuelles peinent à saisir pleinement.

Pour comprendre comment fonctionnent les territoires face à un développement de plus en plus diversifié et hiérarchisé, nous avons voulu rassembler des chercheuses et chercheurs québécois et italiens parmi celles et ceux qui tentent de comprendre ce nouveau monde global par le bas et les territoires. Cet évènement vise donc à proposer une discussion sur les processus de territorialisation de ces phénomènes à partir d’un regard interdisciplinaire et interculturel sur l’espace, avec en outre l’apport de chercheuses et chercheurs d’autres pays tels que la France et le Royaume-Uni, dont le regard aidera à élargir la discussion sur les dynamiques territoriales du développement.

Cet évènement est organisé par la Chaire de recherche du Canada en innovation sociale et développement des territoires (ISDéT) et le Groupe de recherche interdisciplinaire sur le développement régional, de l’Est du Québec (GRIDEQ), avec le soutien du CRDT-UQAR et du Programme d’études de 3ᵉ cycle en développement régional UQAR-UQAC (Fonds de développement académique du réseau de l’Université du Québec – FODAR).

Programme détaillé

Vidéos des conférences

Diaporamas des conférencières et conférenciers :

Pour plus d’information :
Abigaïl Rezelman, auxiliaire de recherche, GRIDEQ
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Organisé en partenariat avec l’AISLF, la Chaire ISDéT et le programme de recherche Atisée – CRSH partenariat, le colloque « Innovation et territoires face aux inégalités » s’est tenu du 22 au 25 mai 2019 à l’Université du Québec à Rimouski. Le territoire et son développement – économique, social, politique – formaient la trame des questions soulevées dans le cadre de ce colloque. Il s’agissait de comprendre comment, derrière l’unanimisme affiché d’un développement juste et équitable promu par l’État et l’apparente égalité de répartition des ressources, sont gérés territorialement les questions et paradoxes soulevés par la notion d’innovation (voir l’appel à communication).

Plus d’une centaine de participants du Canada et d’ailleurs ont partagé leurs analyses sur des thèmes aussi divers que la place des territoires dans les politiques sociales, la gouvernance des forêts, l’innovation dans l’habitat social, les services aux aînés en milieu rural ou encore les controverses et conflits dans l’usage des territoires. Les communications (résumés et certains textes complets) sont accessibles en ligne.

Programme détaillé
Résumés des communications
Communications en ligne

Innovation et territoires face aux inégalités
(L’appel est téléchargeable au format PDF en cliquant ici)

Argumentaire

Dans une période de reconfiguration des institutions, l’innovation sociale se présente comme une réponse originale et hybride (provenant de plusieurs acteurs et secteurs d’action) aux inégalités et se donne explicitement ou implicitement pour but d’améliorer ou d’inverser les trajectoires de développement des communautés. Alors que les démarches de mobilisation « par le bas » sont plébiscitées dans le discours public, l’innovation sociale permet-elle véritablement aux communautés de satisfaire des besoins que ni l’État ni le marché n’arrivent à combler ? Donne-t-elle une inflexion positive à un déploiement postfordiste porteur d’inégalités, ou contribue-t-elle involontairement à perpétuer ou accroître les disparités, voire la marginalisation de certaines communautés et territoires ?

Le territoire a acquis une nouvelle centralité dans les sciences sociales. Il a été amplement conceptualisé dans le champ de recherche du développement territorial, qui ne se réduit pas aux dynamiques et acteurs productifs, mais prend en compte de plus en plus d’acteurs variés. Les recherches menées dans ce domaine montrent que la réalisation du potentiel de développement et d’émancipation attaché à l’innovation sociale dépend de la capacité des acteurs territoriaux à mobiliser des ressources humaines et matérielles au profit d’une dynamique d’ensemble favorable au développement. Il dépend également de différentes modalités de gouvernance territoriale impliquant des niveaux variés.

Ainsi le territoire et son développement – économique, social, politique – formeront la trame des questions soulevées dans le cadre de ce colloque. Plus encore, c’est la jonction entre l’environnement et les communautés, foyer de tensions qui modifie les uns et les autres de manière inégale, qui nourrira les réflexions. In fine, il s’agira de comprendre comment, derrière l’unanimisme affiché d’un développement juste et équitable promu par l’État et l’apparente égalité de répartition des ressources, sont gérés territorialement les questions et paradoxes soulevés par la notion d’innovation.

1) Inégalités environnementales et sociales et pluralité des enjeux

Dans un idéal étatique (républicain ou national), les territoires constitutifs de l’ensemble sont dotés des mêmes outils et instruments leur permettant d’évoluer vers un développement commun optimal. L’action publique vise ainsi un traitement équitable des territoires et des populations sur des espaces où les ressources sont néanmoins inégalement distribuées, et les enjeux différenciés. Or ces différences et spécificités territoriales sont masquées dans des dispositifs normés et uniformes qui échouent à répondre aux besoins de certaines communautés, voire accentuent les difficultés auxquelles celles-ci, souvent en marge des territoires « qui gagnent », sont confrontées.

Dans cet axe du colloque, il importera de comprendre les effets de ces dissonances entre action publique et pluralité des enjeux, que ce soit sur les individus, les familles, les communautés ou les territoires socionaturels, ainsi que les impacts de certaines démarches innovantes visant à dépasser/contrer ces dissonances. Comment les populations et les territoires s’inscrivent-ils dans un jeu où les facteurs externes (politiques et économiques) semblent désencastrés du social ? Comment se positionnent la nature et l’environnement dans ce cadre ? Les travaux sur les inégalités environnementales postulent généralement la compatibilité des causes entre protection de l’environnement et cohésion sociale ou encore lutte contre les vulnérabilités. Mais comment se traduit cette articulation des causes dans les actions et dispositifs mis en place à l’échelle de territoires dits périphériques, aux besoins et aux caractéristiques variables ? La compatibilité se vérifie-t-elle, quels que soient les enjeux environnementaux et les échelles territoriales considérées ?

2) L’économie ressource, des marchés aux territoires

La littérature a souligné qu’une part du développement économique repose sur les dynamiques de proximité et de coordination des acteurs, permettant de valoriser certaines ressources territoriales et de construire un avantage comparatif conforme à la logique ricardienne.

Les territoires sont également affectés par des conditions économiques exogènes, souvent attribuables aux effets d’une dynamique globale dirigée par les lois régulatrices du marché. Dans cette optique, une région performante serait une région exportatrice dont les ressources lui permettraient de prendre sa place dans l’échiquier global. Le paradoxe réside dans le fait qu’ainsi invités à se renforcer en construisant un avantage qualitatif, les territoires sont simultanément sommés d’entrer dans un rapport de forces inégal qui fragilise leur développement.

Cet axe du colloque vise à questionner les liens entre territoire et marché global. Face à la globalisation des marchés, l’innovation sociale se pose comme un ensemble de nouvelles dynamiques économiques locales (économie du partage, économie circulaire, économie de proximité, etc.) s’appuyant sur ou réactivant certains liens sociaux. Ces tendances innovantes permettent-elles à certains territoires moins bien dotés de tirer leur épingle du jeu dans le contexte compétitif global et d’orienter leurs dynamiques de développement par la valorisation de nouvelles ressources, formes d’échanges ou de production ? En d’autres termes, le développement économique territorial peut-il être pensé au sein des cadres et tendances globales, sans pour autant aboutir à une pure et simple dépendance ? Si oui, sur la base de quels types de ressources et de quelles conditions ?

3) Du collectif aux territoires, entre gouvernance et gouvernementalité

En dehors du milieu académique, les territoires sont souvent conçus comme les réceptacles passifs et interchangeables des politiques publiques, des projets socioéconomiques ou des initiatives exogènes qui transforment leur nature (écologique, paysagère, symbolique, culturelle, politique). Pourtant, les territoires sont dotés de capacités d’action propres, et peuvent aussi être considérés en tant que sujets – notamment politiques – créateurs de dynamiques originales entre des acteurs cheminant vers leur propre développement. Cette tension entre différentes conceptions du territoire se répercute dans les conceptions de la gestion publique et collective de ce territoire, de ses communautés ou ses projets. D’une part, une logique de « gouvernementalité » fait appel à des processus, des normes et des autorités décisionnelles structurant fortement les territoires, mais le plus souvent en n’accordant que peu de place aux collectifs territoriaux. D’autre part, les acteurs territoriaux sont loin d’être inactifs, comme le révèle un questionnement en termes de « gouvernance », qui observe les rapports politiques entre les individus et les groupes – et qui, à ce titre, témoigne du rôle de plus en plus important des acteurs locaux dans les projets qui les concernent. Comment ces différentes logiques se construisent-elles et comment agissent-elles lorsque surviennent certains enjeux environnementaux ?

Cet axe du colloque souhaite observer la tension entre les processus de gouvernementalité (évaluations environnementales, plans de développement, plans de conservation, etc.) et ceux qui émergent des territoires locaux et régionaux (appartenance, impacts, décisions, démocratie participative). Ces différents processus, qui se présentent la plupart du temps comme innovants, remettent-ils en question les fondements mêmes des politiques et des modèles ? Permettent-ils une décentralisation dans un contexte où les territoires sont appelés à décider de leurs trajectoires mais sans en avoir forcément les moyens ? Ces innovations favorisent-elles au final la réduction des inégalités, ou les cristallisent-elles ?

Ces différentes thématiques sont susceptibles de donner lieu à des contributions théoriques et/ou pratiques en économie, sociologie, science politique, droit, géographie, aménagement ou toute autre discipline en lien avec l’étude des territoires. Une attention particulière sera portée aux propositions des jeunes chercheurs et chercheurs en formation (doctorants, stagiaires postdoctoraux).

Modalités de soumission

Les intentions de communication seront soumises sous la forme d’un résumé (5 000 signes maximum) en français. Le texte complet des communications doit respecter le format de soumission suivant :

  • La première page contiendra les noms et qualités de l’auteur/des auteurs, et le titre de la communication.
  • La deuxième page ne contiendra que le titre de la communication, un résumé en français et en anglais et 4 à 5 mots clés.
  • Le texte sera rédigé en format Word, police de caractères Times New Roman 12, format Lettre, marges de 2,5 cm, interligne simple, 15 pages.

Calendrier

Les propositions devront être envoyées au plus tard le 15 février 2019, à l’adresse suivante : Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Le comité d’organisation informera les candidats du choix du conseil scientifique le 18 février 2019. Les contributions définitives devront être transmises au plus tard le 15 avril 2019. Le colloque se déroulera du 22 au 25 mai 2019 à l’Université du Québec à Rimouski, sur le campus de Rimouski.

Programme détaillé
Résumés des communications

Mercredi, le 22 mai 2019
15h00 Inscription
16h00 Conférence inaugurale
17h00 Cocktail et réseautage

Jeudi, le 23 mai 2019
8h45 Séance plénière : Introduction aux trois axes du colloque
10h15 Pause-café
10h45 Sessions parallèles 1
12h15 Repas sur place
13h30 Sessions parallèles 2
15h00 Pause-café
15h30 Tables rondes
17h00 Lancement de livres
19h00 Souper

Vendredi, le 24 mai 2019
8h45 Sessions parallèles 3
10h15 Pause-café
10h45 Sessions parallèles 4
12h15 Repas sur place
13h30 Sessions parallèles 5
15h30 Séance plénière : Table ronde en lien avec les trois axes du colloque
17h00 Clôture

Samedi, le 25 mai 2019
9h30 Ateliers participatifs pour les acteurs territoriaux

Comité scientifique :
Nathalie Lewis, Université du Québec à Rimouski
Marco Alberio, Chaire de recherche du Canada en innovation sociale et développement des territoires (ISDéT), Université du Québec à Rimouski
Geneviève Brisson, Université du Québec à Rimouski
Nicolas Devaux, Université du Québec à Rimouski
Maude Flamand-Hubert, Université Laval
Yann Fournis, Université du Québec à Rimouski
Mario Gauthier, Université du Québec en Outaouais
Martine Mespoulet, Université de Nantes
Anne Mévellec, Université d’Ottawa
Marina Soubirou, Université du Québec à Rimouski
Didier Vranken, Université de Liège

Comité organisateur :
Nathalie Lewis, Université du Québec à Rimouski
Marco Alberio, Chaire de recherche du Canada en innovation sociale et développement des territoires (ISDéT), Université du Québec à Rimouski
Geneviève Brisson, Université du Québec à Rimouski
Olivier Clément Ste-Marie, Université du Québec à Rimouski
Valérie Jean, Université du Québec à Rimouski
Abigaïl Rezelman, Université du Québec à Rimouski
Marina Soubirou, Université du Québec à Rimouski

Étudiants au baccalauréat en développement des sociétés et territoires, Alexandra Suess et Thomas Castonguay ont endossé le rôle de « reporters scientifiques » et interrogé des chercheuses et chercheurs sur leurs pratiques de recherche et sur certains concepts-clés présentés durant le colloque Innovation et territoires face aux inégalités. (Jean-Luc Théberge)
Plus d’une centaine de participants, dont 60 conférenciers venus du Canada, d’Europe et d’Afrique, ont été accueillis à l’Université du Québec à Rimouski du 22 au 25 mai 2019. Des élus et des militants de l’est du Québec ont également pris part à deux ateliers chercheurs-milieu organisés sur le thème de l’énergie dans le cadre du colloque Innovation et territoires face aux inégalités. (Jean-Luc Théberge)
Le programme du colloque Innovation et territoires face aux inégalités incluait tables rondes, ateliers, sessions parallèles, grande conférence et activités de réseautage. (Nicolas Devaux)
Conférenciers invités au colloque Innovation et territoires face aux inégalités, les chercheurs français Olivier Labussière (CNRS/Laboratoire Pacte) et Alain Nadaï (CNRS/Centre international de recherche sur l’environnement et le développement) travaillent sur les recompositions sociales et l’accès aux ressources énergétiques en contexte de transition. (Nicolas Devaux)
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit de l’environnement à l’Université Laval, Paule Halley a donné à l’UQAR une grande conférence sur l’« Accès à la justice en matière d’environnement » dans le cadre du colloque Innovation et territoires face aux inégalités. (Nicolas Devaux)
Le politiste et sociologue Patrick Le Galès (CNRS/Centre d’études européennes et de politique comparée) est un spécialiste de la gouvernance et des politiques publiques en Europe. Il était invité à prononcer une conférence lors de la session plénière d’ouverture du colloque. (Raymond Beaudry)

L’animation scientifique représente une part importante des activités du GRIDEQ. Conférences, séminaires, tables rondes, journées d’études : chaque année, de dix à quinze rencontres sont organisées à l’UQAR et hors les murs, dans certains cas en vidéoconférence avec d’autres établissements de recherche et d’enseignement au Canada et à l’étranger.

Si elles s’adressent avant tout à la communauté universitaire de Rimouski, ces rencontres sont ouvertes également aux professionnels du développement territorial en région, aux représentants d’organismes et aux citoyens.

Ces activités sont organisées par le GRIDEQ en collaboration avec le CRDT-UQAR, le département sociétés, territoires et développement, les chaires de recherche du Canada et les programmes d’enseignement liés à l’axe développement régional de l’UQAR, ainsi que d’autres composantes de l’Université selon les thèmes.

Si vous souhaitez être tenus informés de nos activités, vous pouvez vous inscrire à notre liste d’envoi en communiquant avec le secrétariat du GRIDEQ : grideq@uqar.ca Nos activités sont par ailleurs annoncées dans le calendrier des événements de l’UQAR ainsi que sur notre page Facebook.

Le GRIDEQ a publié à ce jour plus de 80 ouvrages répartis dans cinq collections, actes de colloques et synthèses de recherches individuelles ou collectives sur les thèmes du développement régional et territorial.

Ces ouvrages sont dorénavant accessibles en texte intégral par Sémaphore, le dépôt institutionnel de la bibliothèque de l’UQAR. Les plus récents sont disponibles à la vente (les prix indiqués comprennent la TPS).

Voir : liste complète des ouvrages édités par le GRIDEQ

La voie du GRIDEQ : du développement régional au développement territorial (2018)

Textes choisis et présentés par Yann FOURNIS, 447 p.

Au-delà de la succession des programmes gouvernementaux de développement ou des modes académiques, les communautés poursuivent un effort quotidien pour traiter les problèmes qui se présentent sur leurs territoires. Pour désigner ce travail du territoire par les acteurs, l’Est du Québec a revendiqué la notion de « Dignité ». À la fois normative, heuristique et analytique, cette injonction paraît bien décrire quarante années d’études régionales au sein du Groupe de recherche interdisciplinaire sur le développement régional, de l’Est du Québec (GRIDEQ) : l’ambition des acteurs à développer leur espace ici et maintenant mérite d’être découverte, explicitée et expliquée en termes scientifiques – ce à quoi la présente anthologie entend participer.

À travers une sélection de 24 textes, Yann Fournis donne à observer une démarche collective de production de connaissances dans un champ particulièrement dynamique des sciences sociales québécoises qui a fait le pari, depuis son origine, de l’hybridation entre disciplines. La présentation de ces textes en quatre grandes périodes, de 1974 (année de fondation du groupe à l’Université du Québec à Rimouski) à 2015, permet de mettre en évidence les évolutions intellectuelles des membres du GRIDEQ, depuis les analyses critiques de la dépendance économique et de la domination spatiale jusqu’aux propositions, assagies, en termes de « développement territorial ». Il s’agit ultimement de montrer, à travers le cheminement d’un collectif scientifique œuvrant en région, qu’il existe des logiques fondamentales de structuration de la connaissance prenant racine au sein même des territoires.

Avec des textes de :

Raymond Beaudry ▪ Pierre Bruneau ▪ Serge Côté ▪ Hugues Dionne ▪ Fernand Harvey ▪ Bruno Jean ▪ Juan-Luis Klein ▪ Danielle Lafontaine ▪ Paul Larocque ▪ Benoît Lévesque ▪ Guy Massicotte ▪ Carol Saucier ▪ Oleg Stanek

Le JAL : un demi-siècle de luttes et de débats. Bilan et perspectives nouvelles d’une expérience de développement communautaire en milieu rural fragile (2018)

Majella SIMARD, 236 p.

Considéré par certains analystes comme un moment charnière dans la lutte pour le développement des populations rurales, le cas du JAL a profondément marqué l’historiographie du développement régional au Québec. La volonté des résidents d’occuper le territoire a permis de contrer les périls du démantèlement proposé par le gouvernement au tournant des années 1970. En déployant des moyens créatifs issus de l’aménagement intégré des ressources, de la coopération et de l’entrepreneuriat, la population du JAL a trouvé des solutions permettant d’éviter la fermeture de ces quatre localités du Témiscouata.

Quelle est la situation socioéconomique du JAL près de cinq décennies plus tard ? Les nombreuses initiatives qui ont été développées au cours des années sont-elles parvenues à faire contrepoids aux problèmes structurels qui affectent cette région du Bas-Saint-Laurent, aux prises entre autres avec le sous-emploi, la faiblesse des niveaux de revenus, l’insuffisance de services et le dépeuplement ? Parties intégrantes du modèle de renforcement des capacités d’apprentissage, des facteurs tels que le leadership, l’esprit de résilience, l’empowerment, la participation citoyenne et la mobilisation sociale influencent-ils toujours la dynamique de développement du JAL ? Comment les acteurs sociaux et les résidents du JAL, et en particulier ceux qui ont connu ce mouvement social, perçoivent-ils l’évolution de leur milieu sur les plans social, économique et communautaire ? Telles sont les principales questions auxquelles Majella Simard, professeur à l’Université de Moncton, tente de répondre dans le cadre de cet ouvrage dont l’objectif consiste à évaluer la contribution des modèles de renforcement des capacités d’apprentissage et de la dotation factorielle en ressources en regard de l’évolution du JAL de 1971 à 2015.

Le territoire du CRDT : la construction d’un espace intellectuel, entre science et territoire (2017)

Yann FOURNIS et Amélie DUMARCHER, 170 p.

Le Centre de recherche sur le développement territorial (CRDT) est un centre de recherche interuniversitaire et interdisciplinaire, reconnu à titre de regroupement stratégique par le Fonds québécois de recherche sur la société et la culture (FQRSC). Comptant en 2015 une soixantaine de membres issus de disciplines et territoires variés, il représente l’aboutissement d’une coopération remontant aux années 1980 entre les spécialistes en développement régional de différentes composantes de l’Université du Québec.

À partir d’une analyse statistique des publications des membres du CRDT (bibliométrie et analyse des données textuelles), Yann Fournis et Amélie Dumarcher examinent dans cet ouvrage la production scientifique de ce centre de recherche particulier, et tentent d’en circonscrire le « territoire » pratique et intellectuel propre.

Pour rendre compte de ce territoire, les auteurs privilégient deux perspectives complémentaires : une première, intellectuelle et traditionnelle, renvoie à l’analyse du contenu de la production scientifique du CRDT, une deuxième, issue des science studies, s’attache plutôt à l’étude des conditions réelles ou pratiques de la science. La combinaison de ces deux approches permet de mettre en valeur des dynamiques contrastées qui tracent au final, dans le cadre des études régionales et plus généralement des sciences sociales au Québec, un territoire de connaissance original.

La recherche partenariale à l’UQAR : les formes en action (2017)

Sous la direction de Marie-José FORTIN, Marco ALBERIO et Abigaïl REZELMAN, 73 p.

Qu’est-ce que la recherche partenariale ? Pourquoi s’engager dans ce type de recherche ? Quels sont les enjeux et défis qui lui sont propres ? Au-delà de l’appui de principe, quelle reconnaissance et quel soutien sont-ils accordés par le milieu universitaire ? Souvent mise de l’avant mais plus rarement questionnée, la notion de recherche partenariale a été soumise à la discussion lors d’une journée d’étude organisée à l’UQAR en avril 2016 par le GRIDEQ et le CRDT. Ce volume permet de rendre compte des réflexions, interrogations et mises en garde d’une douzaine de chercheuses et chercheurs de différentes disciplines qui, en s’appuyant sur leurs propres expériences, étaient invités à s’exprimer sur la question.

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Les paiements se font par chèque (à l’ordre du GRIDEQ-UQAR), mandat-poste ou carte de crédit (préciser VISA ou MASTERCARD, date d’expiration et numéro de carte). Indiquez vos coordonnées de façon précise afin que nous puissions acheminer votre commande dans les meilleurs délais.

3,50$ vous seront facturés pour les frais postaux (ce prix comprend la TPS et la TVQ).

Envoyé chaque mois à plus de 700 personnes – chercheurs, professeurs, analystes, étudiants et professionnels de différents pays -, le bulletin électronique DEVREGIO fournit des informations sur les colloques, séminaires, événements et publications en lien avec le développement territorial, la science régionale, l’aménagement du territoire, l’administration publique régionale.

Pour nous signaler une publication ou une activité scientifique, pour vous inscrire à la liste d’envoi et pour toute autre communication au sujet du bulletin, merci de vous adresser au secrétariat du GRIDEQ : Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Consignes et informations concernant les annonces

Les annonces doivent être concises, pertinentes en regard des champs de recherche cités plus haut et comporter un lien valide vers une page web ou un document en ligne, si possible en français.

Sauf exception, la taille du bulletin ne dépasse pas une à deux pages format lettre. À moins que votre annonce comporte une limite de temps (appels à textes ou à communications, inscriptions, etc.), le comité de rédaction de DEVREGIO se réserve le droit de publier celle-ci dans un bulletin ultérieur, en l’associant éventuellement à d’autres annonces sur le même thème.

Le centre de documentation du GRIDEQ regroupe plus de 2 600 ouvrages (livres, revues, mémoires, documents de travail) en lien avec le développement régional et territorial.

Situé dans le local G-330.7, il est accessible au public du lundi au vendredi, de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h30. Il est toutefois préférable de communiquer avec le GRIDEQ avant de vous déplacer.

L’ensemble des références du centre de documentation est consultable dans le catalogue de la bibliothèque de l’UQAR. »

Vous trouverez ici une sélection d’articles, de chapitres d’ouvrages collectifs et d’ouvrages publiés par les membres depuis la création du GRIDEQ. Les références sont classées par ordre alphabétique d’auteur. 

Liens utiles

Projets de recherche

Enquête sur le métier des élus

Renforcer le leadership territorial : vers une redéfinition du rôle des élus municipaux ?

Chercheur responsable :

Yann Fournis, professeur, Département sociétés, territoires et développement, Université du Québec à Rimouski

Cochercheurs :

Nathalie Lewis et Nicolas Devaux, professeurs, Département sociétés, territoires et développement, Université du Québec à Rimouski

Auxiliaires de recherche :

Abigaïl Rezelman (GRIDEQ), Mamoudou Camara, Murielle Pichoir et Marie-Ève St Pierre-Campbell

Présentation de la recherche

Le rôle et la place des élues et élus locaux sont trop souvent négligés dans la réflexion sur la gouvernance et la démocratie locale au Québec. Or, les défis et les enjeux territoriaux se multiplient pour eux, puisqu’ils doivent composer avec des attentes contradictoires de la part de l’État et de la population, mais aussi coopérer avec leurs homologues tout en représentant leur territoire. Financée par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) du Canada, l’enquête a pour objectif général d’étudier le « métier » des élues et élus locaux du Bas-Saint-Laurent, pour comprendre les défis auxquels ils sont confrontés ainsi que leur rôle de développeur et de leader dans l’accompagnement municipal de la transition territoriale dans les régions du Québec. La recherche est menée en partenariat avec la MRC de La Mitis qui prendra en charge le volet communication et transfert.

Trois phases de collecte sont prévues en 2021 (de juillet à novembre) :

  1. Des entretiens exploratoires seront réalisés auprès d’une vingtaine d’élues et élus et d’actrices et acteurs de la gouvernance locale et régionale au Bas-Saint-Laurent.
  2. Une enquête de terrain (recherche documentaire et entretiens) sera réalisée dans une municipalité du Bas-Saint-Laurent pour analyser plus finement le fonctionnement municipal en contexte régional.
  3. Un sondage (questionnaire avec réponses à choix multiples) sera administré à l’ensemble des maires et préfets du Bas-Saint-Laurent et un échantillon de conseillères et conseillers municipaux. Le questionnaire sera accessible en ligne à l’aide d’un code personnel envoyé par courriel.

Les résultats de l’enquête seront transmis sous forme de rapport à l’organisme subventionnaire. Une synthèse de ce rapport sera envoyée aux participantes et participants qui le souhaitent et mise en ligne à destination du public.

En conformité avec la Politique d’éthique de la recherche avec des êtres humains de l’UQAR, l’enquête « Renforcer le leadership territorial : vers une redéfinition du rôle des élus municipaux ? » a été évaluée et approuvée par le Comité d’éthique de la recherche (CÉRUQAR) avant d’être mise en œuvre. L’évaluation faite par le CÉRUQAR est encadrée par la Politique de l’UQAR de même que par l’Énoncé de politique des trois conseils fédéraux sur l’éthique de la recherche avec des êtres humains (ÉPTC).

L’approbation du CÉRUQAR garantit notamment la confidentialité ainsi que la transparence dans l’utilisation des données. La participation à une phase ou une autre de l’enquête (entretien ou sondage) est entièrement volontaire. Une participante ou un participant peut décider, à tout moment, de se retirer de la recherche, en communiquant simplement avec le chercheur responsable.

Pour toute question relative à l’enquête, vous pouvez communiquer avec l’équipe de recherche à l’adresse : visagesmunicipaux@uqar.ca.

Nous joindre

Groupe de recherche interdisciplinaire sur le développement régional, de l'Est du Québec (GRIDEQ)

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418 723-1986, poste 1440 1 800 511-3382, poste 1440 Demande d'information par courriel Retrouvez-nous sur Facebook