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Un important prix de poésie pour la chargée de cours Marise Belletête

Marise Belletête est chargée de cours en lettres. (Photo : Laurie Cardinal)

La chargée de cours en lettres Marise Belletête a remporté pour une deuxième fois le Prix de poésie Radio-Canada. Une belle reconnaissance du milieu littéraire pour cette diplômée au doctorat en lettres de l’UQAR.

C’est son poème Hier elles se sont coupées pour connaître leur âge de conifère qui a valu à Mme Belletête ce prix national. « Marise Belletête est l’une des voix fortes de la poésie québécoise d’aujourd’hui », souligne la professeure Katerine Gosselin. « C’est un jury prestigieux et exigeant, composé des poètes Louise Dupré, Ouanessa Younsi et Jean-Philippe Raîche qui lui a décerné le Prix de poésie Radio-Canada 2024, saluant la portée collective de son poème et le « lien puissant [qu’il tisse] entre les femmes disparues et la nature ».

Chargée de cours en lettres, Marise Belletête a réalisé un doctorat en lettres sous la direction de la professeure Camille Deslauriers et la codirection de la professeure Gosselin. Elle a consacré sa thèse à la réécriture contemporaine des contes. L’excellence de son dossier lui avait valu en 2019 la Médaille académique du Gouverneur général. En 2021, Mme Belletête a remporté le Prix de poésie Radio-Canada avec son poème Sommes-nous de la même gorge qui ne consent plus à la prière?

« L’univers de Marise s’enracine dans la tradition du conte, dans les histoires, les peurs et les plaisirs d’enfance qui vieillissent avec nous et nous accompagnent », observe la professeure Gosselin. « Sur le mode de l’anachronisme, par le tissage des récits et le choc des figures, elle interroge le devenir-adulte dans sa lenteur et ses résistances, plus particulièrement le devenir-femme, lié chez elle à une traversée des signes et des images. Sa poésie est très visuelle et puissante : dessinatrice et artiste, chacun de ses poèmes est un tableau vivant qui nous habite longtemps. »

Originaire de Mont-Joli, l’autrice rimouskoise a publié en 2023 Je laisse les enfants disparaître. Publié aux éditions du Noroît, il s’agit de son premier recueil de poésie. En plus d’écrire dans diverses revues littéraires, dont XYZ et Moebius, Marise Belletête a fait paraître un premier roman en 2014, soit L’haleine de la Carabosse, aux éditions Triptyque. « C’est une écrivaine et une artiste au talent immense dont l’œuvre n’a pas fini de nous en apprendre et de nous émouvoir », conclut la professeure Katerine Gosselin.

Pour nous soumettre une nouvelle : communications@uqar.ca