Finissante au baccalauréat en informatique, Noémie Cabot a eu un parcours universitaire des plus remplis. Récipiendaires de plusieurs bourses, l’étudiante a eu l’occasion de s’initier à la recherche et même d’obtenir une attention internationale avec un article sur la détection de la somnolence. Portrait d’une informaticienne d’exception.

Originaire de Mont-Joli, Mme Cabot s’est inscrite à l’UQAR après ses études en Sciences de la nature au Cégep de Rimouski. « Ce qui m’attire dans le domaine de l’informatique, c’est le fait que ce soit un domaine qui évolue très vite et dans lequel il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre. J’apprécie la facilité avec laquelle on peut accéder à des outils qui permettent de résoudre des problèmes concrets. »

Pendant ses études en informatique, Noémie Cabot a cumulé les distinctions. Elle a reçu une bourse de recherche du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et deux bourses d’excellence du Fonds Bertrand Pelletier pour des études au baccalauréat en informatique.

Mme Cabot a eu l’opportunité de réaliser un stage de recherche du CRSNG dans le domaine de l’intelligence artificielle. « J’ai pu développer des compétences en traitement de données et en apprentissage automatique, tout en travaillant sur un enjeu concret de sécurité, ce qui est tout aussi gratifiant qu’enrichissant. Par ailleurs, j’ai aussi effectué un stage en milieu professionnel qui m’a permis de me familiariser avec diverses méthodes de travail. J’ai pu constater à quel point la collaboration entre les membres d’une équipe de développement est essentielle pour accomplir les objectifs liés au projet. J’apprends constamment de nouvelles choses à travers les tâches qui me sont confiées, ce qui m’aide beaucoup à mettre en application les notions vues dans mes cours. »

Pendant son baccalauréat en informatique, Mme Cabot a eu l’occasion de s’initier à la recherche universitaire sous la supervision du professeur Yacine Yaddaden. « Elle a travaillé sur un projet de recherche où elle a démontré d’excellentes aptitudes. Ce projet portait sur le développement d’une méthode basée sur l’intelligence artificielle pour la reconnaissance d’activités. Par la suite, elle a réalisé des travaux sur l’utilisation de l’intelligence artificielle afin de détecter les symptômes de fatigue ou la diminution du niveau de vigilance. Ce travail s’inscrit dans un contexte de prévention des risques, notamment pour la conduite sur la route ou la manipulation d’engins lourds. »

En outre, Noémie Cabot est la première auteure d’un article scientifique présenté à la conférence internationale de l’Institut of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) tenue à Marrakech, au Maroc. « Son travail a suscité un vif intérêt de la part des participants en raison des performances exceptionnelles obtenues », observe le professeur Yaddaden. On peut lire l’article Drowsiness Detection Through Yawning and Eye Blinking Models Using Convolutional Neural Networks and Transfer Learning ici.

C’est à la fin du mois d’avril que Noémie Cabot terminera son baccalauréat en informatique. « Mes études ont été stimulantes. Au tout début de mes études universitaires, je n’avais pratiquement aucune connaissance en informatique, donc chaque cours et chaque projet à réaliser nécessitaient beaucoup d’efforts. Le fait d’être confrontée à ce défi me permettait de rester motivée et de prendre plaisir à tenter de comprendre toutes ces nouvelles notions. » 

La finissante a déjà une idée bien précise de ce qui l’attend à la fin de son parcours universitaire. « J’ai la chance de pouvoir poursuivre avec un petit contrat là où j’effectue mon stage depuis un an, soit à l’Institut Maurice-Lamontagne à Mont-Joli. Mon objectif est de continuer à évoluer dans ce milieu afin de gagner en expérience et de me développer en tant que programmeuse. J’aimerais pouvoir continuer dans cette équipe parce que l’environnement de travail est agréable et j’y développe de nouvelles compétences. »