Huit étudiantes au baccalauréat en biologie ont eu l’occasion de suivre un cours intensif en Amérique du Sud grâce à un partenariat avec l’Université de la République de l’Uruguay (UDELAR). Un projet inédit qui leur a permis de vivre une expérience riche en apprentissages et en découvertes culturelles.

Du 7 au 22 décembre, Éléonore Douville, Béatrice Lacombe, Émilie Forget, Annabelle Lamoureux, Sandrine Beaudelot, Justine Grimard-Spalding, Simone Fugère et Florence Graveline ont séjourné en Uruguay pour suivre un cours d’écologie énergétique préparé par le professeur en biologie François Vézina, la professeure Sabrina Clavijo Baquet de l’UDELAR et la professionnelle de recherche Audrey Le Pogam de l’UQAR.

Les étudiantes de l’UQAR et trois collègue étudiants de l’UDELAR ont eu droit à un cours mariant les connaissances théoriques et pratiques. « Elles ont été plongées dans la réalité du travail de recherche en biologie. Plusieurs expériences de terrain les ont amenées à capturer et manipuler des animaux comme des souris, des oiseaux, des araignées, dont des tarentules et de petits coléoptères. Elle ont aussi appris à développer et assembler des systèmes de respirométrie spécifiques aux espèces étudiées, quelles ont ensuite utilisé pour obtenir les données essentielles à leur projet », mentionne le professeur Vézina.

Cette expérience de collaboration internationale a permis aux étudiantes d’acquérir de nouvelles connaissances en recherche, souligne Éléonore Douville. « Nous avons eu une démonstration concrète d’un domaine de recherche en physiologie. De plus, le cours nous menait à la réalisation d’un projet combinant la prise de données en respirométrie et leur insertion dans un contexte d’enjeux écophysiologiques », précise l’étudiante qui se dit très reconnaissante d’avoir pu terminer son baccalauréat avec ce cours.

Selon Simone Fugère, ce type d’expérience internationale est un complément idéal à la formation offerte au baccalauréat en biologie. « L’expérience que nous avons vécue a permis de favoriser les échanges interculturels et de nous sensibiliser aux réalités de nos collègues internationaux. Nous réalisons que nous sommes très choyés en Amérique du Nord pour ce qui est de la recherche scientifique. »

Pour Émilie Forget, ce cours a élargi ses connaissances en tant que future biologiste. « La matière couverte était complémentaire au cheminement régulier du baccalauréat en biologie de l’UQAR. En plus, la participation de Sabrina Clavijo Baquet, experte en écophysiologie des ectothermes, a permis d’aborder un aspect de l’écologie énergétique qui n’est pas couvert par le programme actuel de l’UQAR. » Les huit étudiantes ont bénéficié du programme de bourses pour la mobilité étudiante de l’UQAR de même que du programme Tremplin vers l’international financé par Expériences compétences mondiales, un projet pilote de mobilité étudiante du gouvernement du Canada.