L’UQAR souligne la Journée internationale des femmes en génie ce vendredi 23 juin en mettant de l’avant quatre étudiantes inspirantes qui viennent d’obtenir leur diplôme afin de faire carrière dans le domaine de l’ingénierie.

S’étant toujours intéressée à ce que touche les routes, la gestion de projet, les mathématiques et les sciences, Camille Ruest a choisi de faire ses études au baccalauréat en génie civil après avoir occupé un emploi au ministère des Transports. « J’ai vraiment adoré mon expérience à l’UQAR! Plus particulièrement, j’ai apprécié les petits groupes, la proximité avec les professeurs, l’encadrement, l’enseignement personnalisé ainsi que la possibilité d’étudier chez moi, dans ma belle région du Bas-Saint-Laurent. »

Mme Ruest a décroché un poste au ministère des Transports, dans le domaine de l’érosion côtière, après son baccalauréat en génie civil. Cela dit, son parcours universitaire est loin d’être terminé. « En septembre prochain, je serai de retour à l’UQAR pour débuter une maîtrise en génie civil axée sur l’érosion côtière. Par la suite, je verrai où mon projet me mènera, mais j’aimerais poursuivre au doctorat... toujours à l’UQAR! »

Ève-Marie Marin a été la toute première étudiante à s’inscrire au baccalauréat en génie civil. « L’expertise de l’UQAR en milieu côtier est reconnue. Le milieu reflète bien la réalité du marché du travail et les laboratoires tenus sur le terrain étaient en lien avec les cours théoriques. J’ai particulièrement apprécié la disponibilité et l’écoute des professeurs lorsque nous avions des interrogations et le sentiment d’appartenance qui s’est créé, puisque nous faisions partie d’un petit groupe. J’ai éprouvé un sentiment d’inclusivité! Jamais je n’ai senti que je n'avais pas ma place au sein du département. »

Mme Marin envisage de poursuivre son parcours universitaire pour obtenir de nouvelles connaissances en gestion. « Je veux étoffer mon expérience pour accéder à des postes de gestion et de développement. Plus il y aura de représentation de figures féminines, plus la profession sera inclusive. La promotion des femmes en génie passe sans doute par ça et j’espère que mon exemple servira d’inspiration pour les jeunes femmes autour de moi. Tout est possible, il s’agit de se lancer! »

Joanie Lafrance a également opté pour des études au baccalauréat en génie civil après l’obtention d’un diplôme en Technologie du génie civil du Cégep de Rimouski. « Je voulais en apprendre davantage et me pousser dans cette formation. Je ne le regrette pas du tout. Ce que j’ai le plus apprécié, c’est la proximité avec les professeurs. Cela nous permet de pousser plus loin nos réflexions dans de belles discussions avec eux. Ils ne nous voient surtout pas comme un numéro et c’est ça le plus appréciable. »

Mme Lafrance travaille maintenant à la Fédérations québécoise des Municipalités. « Ce travail me permet de me développer de plus en plus chaque jour. Depuis le début de mes études en génie civil, j’ai un penchant pour le volet municipal. J’aimerais pousser mes connaissances au maximum dans ce domaine. Le côté génie côtier est également un volet dans lequel j'aimerais travailler davantage. »

Après sa formation collégiale en mécanique du bâtiment au Cégep de Rimouski, Josiane Banville a entrepris un baccalauréat en génie des systèmes électromécaniques. « La chose que j’ai préférée à l'UQAR est la proximité avec tout le monde. En effet, les professeurs nous appellent par nos prénoms, ils sont disponibles et accessibles. Les étudiants se mélangent entre les disciplines et les cohortes. Aussi, les cours de projets de 3e et 4e année sont des véritables projets avec des entreprises de la région. Chaque équipe de travail a donc des projets différents avec des enjeux concrets. »

Nouvellement diplômée, Mme Banville a été engagée comme chargée de projets chez Régulvar, une compagnie en contrôle et régulation. « Ceci rejoint ma formation collégiale et universitaire. Je pense être en mesure d’évoluer pour m’épanouir en tant qu’ingénieure. »

C’est depuis 2017 que le 23 juin est désigné comme étant la Journée internationale des femmes en génie. Visant à favoriser la représentation des femmes en génie, cette journée a été initiée en 2014 par la Women's Engineering Society. L’UNESCO lui a donné une reconnaissance officielle en 2016.