Le laboratoire Paramètres vient d’obtenir un financement de près de 500 000 $ pour réaliser une recherche-action en partenariat avec l’École normale des professeurs d’enseignement technique et professionnel de Matoto, en Guinée.

Paramètres est un laboratoire des savoirs de métiers en formation professionnelle qui a été créé en 2015. « Notre laboratoire est devenu un environnement numérique d’apprentissage du savoir-enseigner des métiers de plus en plus reconnu à l’international en matière de développement professionnel continu des formateurs d’enseignantes et d’enseignants en formation professionnelle », indique la directrice du laboratoire, la professeure en sciences de l’éducation Marie Alexandre. « Au cours des dernières années, nous avons réalisé plusieurs projets, notamment au Maroc, en Côte d’Ivoire et en Haïti. »

Le partenariat avec l’École normale des professeurs d’enseignement technique et professionnel (ENPETP) vise à bonifier la formation didactique et pédagogique de son personnel formateur. « Il prend la forme d’une recherche-action comprenant la conception et la mise en place du dispositif de formation et du programme de mentorat en mode hybride, qui marie des cours en présentiel et la formation à distance. Il s’agit d’un projet d’ingénierie didactique novateur qui va permettre à 20 formatrices et formateurs de renforcer leurs compétences dans une perspective de développement professionnel continu », précise la professeure Alexandre.

Le Service de la formation continue et de la formation hors campus (SFCFHC) et le Centre d’aide à la réussite (CAR) du Centre apprentissage, réussite et pédagogie universitaire (CARPU) sont partenaires de ce projet qui repose sur une équipe de neuf personnes. Il s’agit de la chargée de cours Ghyslaine Daigle, du chargé de cours Carl Baribeau, de la conseillère en cheminement universitaire Brigitte Morin, de la conseillère au CAR Lina Sylvain, de la conseillère en pédagogie et technopédagogie au SFCFHC Geneviève Samson ainsi que de l’enseignant-chercheur Abderrahmane Benrherbal de l’Institut des sciences de l’éducation de l’Université polytechnique Mohammed VI (UM6P) et du chargé de développement international Abdellah Hayoun. Deux co-chercheuses, Naomie Fournier Dubé et Neerusha Baurhoo Gokool de l’Université de Montréal, font également partie de l’équipe.

La recherche-action va se poursuivre jusqu’en 2025.