Étudiant au baccalauréat en biologie, Yannick Seyer a passé l’été sur l’Île Bonaventure à étudier la colonie des Fous de Bassan. Une expérience passionnante effectuée sous la supervision du professeur Magella Guillemette.

Yannick Seyer a bénéficié d’une bourse de recherche du 1er cycle offerte par le CRSNG pour effectuer son séjour en Gaspésie du 20 juin au 20 août. « Cela m’a permis de travail tout l’été pour le professeur Guillemette, qui fait un suivi sur la population des Fous de Bassan. Ce suivi porte sur la nidification des oiseaux, sur le moment où les oiseaux vont pondre leurs œufs, quand est-ce qu’ils vont éclore, le succès à l’éclosion et le succès à l’envol à la fin de l’été. » Une autre étudiante en biologie, Marie-Anne Bergeron, a participé aux travaux menés cet été sur l’Île Bonaventure.

En 2011, on a répertorié 48 000 couples de Fous de Bassan sur l’Île Bonaventure. Plusieurs médias ont fait état du nombre considérable d’oiseaux retrouvés morts cet été. « L’idée qui a été avancée par plusieurs chercheurs, dont M. Guillemette, c’est qu’il y aurait eu un manque de nourriture à la suite du réchauffement de l’eau. Cela aurait entraîné beaucoup de mortalité autant du côté des poussins que des adultes », mentionne M. Seyer.

Cette expérience sur le terrain a donné la piqûre de la recherche à M. Seyer. « C’est une très bonne expérience pour commencer à entrer dans le monde de la recherche. J’ai trouvé mon expérience très pertinente et très passionnante. Je n’avais jamais travaillé dans le domaine de la biologie avant et cela a confirmé que c’est la recherche qui m’intéresse. Je vais d’ailleurs y retourner l’année prochaine. »

Originaire de la municipalité Les Cèdres, en Montérégie, M. Seyer a choisi de venir étudier à l’UQAR pour son baccalauréat en biologie. « Le programme est davantage axé sur la pratique que dans d’autres universités. Et Rimouski est une belle place pour étudier », conclut-il.