Zoé Fournier a toujours eu de la facilité à comprendre les notions de mathématiques. Qu’il s’agisse de résolutions de problème ou d’algèbre, son intérêt pour cette matière l’a incitée à choisir le profil mathématique dans le cadre de son baccalauréat en enseignement secondaire. Portrait d’une étudiante qui aspire à dynamiser l’enseignement des maths!
Originaire d’Amqui, Mme Fournier est établie à Rimouski depuis douze ans. Après ses études au Cégep de Rimouski en sciences de la nature, il était clair pour elle que l’enseignement était la voie professionnelle qu’elle voulait suivre. « J’ai toujours su qu’il y aurait un contact humain dans mon futur métier. C’est le premier aspect qui m’a attirée dans l’enseignement. Pour moi, cette profession nous fait énormément apprendre sur les autres et sur soi-même », mentionne l’étudiante qui a obtenu une bourse d’accueil à son arrivée et une bourse d’excellence pour les futures enseignantes et les futurs enseignants du ministère de l’Éducation.
C’est à l’automne 2019 que Zoé Fournier a entrepris son baccalauréat en enseignement secondaire, profil mathématique. Une matière qui représente un défi pour plusieurs élèves. « J’ai toujours été forte en mathématiques », mentionne l’étudiante de l’UQAR. « Alors, je veux partager mon intérêt à mes futurs élèves et qu’ils apprécient leurs cours. C’est possible d’avoir du plaisir à apprendre les mathématiques et de rendre les notions concrètes pour les élèves. On l’oublie souvent, mais les mathématiques sont omniprésentes dans nos vies. »
Pendant ses études collégiales, Mme Fournier a eu l’occasion de visiter des laboratoires de l’UQAR. Cela lui a permis de découvrir l’Université et de conforter son choix pour ses études universitaires. « J’aime beaucoup mes études à l'UQAR et je suis très satisfaite de mon choix d’être restée à Rimouski. Ce qui rend l’UQAR unique, c’est la proximité qu’on y retrouve avec nos professeures et nos professeurs. La taille de l’Université fait en sorte que les groupes sont plus petits. Cela permet beaucoup d’interactions en classe et c’est quelque chose que j’apprécie. »
La taille des groupes a par ailleurs permis à Mme Fournier d’avoir plusieurs cours en classe, l’automne dernier, en dépit du contexte de la pandémie. « J’ai également dû avoir des cours à distance et ça s'est bien passé. J’étais consciente que je devais être très organisée et que je devais adapter mon environnement pour que ce soit propice aux études. Mon plus grand défi était de rester concentrée devant mon ordinateur pendant un cours. »
Adepte de promenade en plein air, Zoé Fournier souhaite demeurer dans la région du Bas-Saint-Laurent pour sa carrière en enseignement. « Après mon baccalauréat, j’ai l’intention de m’établir dans la région et de travailler dans une école secondaire. Mais je ne suis pas fermée à retourner faire des études supérieures dans le domaine de l'enseignement plus tard. »
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