Diplômé à la maîtrise en histoire de l’UQAR, Mathieu Arsenault est récipiendaire du premier prix de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant pour son mémoire intitulé L’historiographie des Rébellions de 1837-1838 au XXe : débats et rôle structurant dans la construction des grandes représentations de l’histoire du Québec.

Ce prix récompense les auteurs des meilleurs mémoires et thèses portant sur la vie politique au Québec. « Je suis doublement fier de recevoir ce prix, mentionne M. Arsenault. Cela prouve la pertinence des universités en région et la qualité des programmes d’études supérieures qui y sont offerts. On peut faire de grandes choses même dans les plus petites universités. »

Le mémoire de Mathieu Arsenault est « à la fois original et courageux », estime le professeur Julien Goyette, qui a dirigé l’étudiant en collaboration avec son collègue Jean-René Thuot lors de ses études à l’UQAR. « Original en ce qu’il exploite un cadre théorique inusité qui fait surgir du neuf d’un corpus pourtant maintes fois visité. Courageux parce qu’il s’attaque à un sujet incontournable de l’historiographie québécoise dont ont traité parmi les plus grands historiens québécois (Lionel Groulx, Fernand Ouellet, Gérard Bouchard, etc.), soit la représentation des Rébellions de 1837-38. »

Le professeur Goyette souligne, en outre, les qualités de chercheur de M. Arsenault. « En plus de révéler une plume alerte et personnelle, le travail de M. Arsenault témoigne d’une grande aisance à jongler avec les concepts ainsi qu’une connaissance assurée de l’historiographie québécoise et même occidentale. »

Ce prix de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant a été remis à l’Assemblée nationale du Québec dans le cadre des Prix du livre politique 2013. Une bourse de 2000 $ a été attribuée à Mathieu Arsenault, qui poursuit ses études doctorales à l’Université York de Toronto. 

Mathieu Arsenault est le premier finissant de l’UQAR à la maîtrise en histoire, programme qui est offert en extension de l’UQAM. « C’est avec une grande fierté que l’équipe des professeurs(es) d’histoire a appris que l’Assemblée nationale du Québec a reconnu, à travers les Prix de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant, la qualité exceptionnelle de ce premier mémoire déposé dans le cadre du programme de maîtrise en histoire de l’UQAR », conclut M. Goyette.