Étudiante à l’Université de Montpellier en Écologie, Biologie des Organismes (EBO), Caroline Gruet effectue un échange à l’Université du Québec à Rimouski au baccalauréat en biologie depuis l’automne dernier. Une expérience qui lui permet de découvrir un mode enseignement axé sur la pratique tout en découvrant la culture québécoise.

Originaire de Montpellier, Caroline Gruet a décidé de tenter l’expérience québécoise pour sa troisième année de licence. L’étudiante a été séduite par le retour positif d’une étudiante de son université qui avait vécu une expérience enrichissante à l’UQAR. L’étudiante apprécie tout particulièrement la taille de l’Université et les échanges rendus possibles avec les professeurs. « L’UQAR est une université très conviviale. Les cours se déroulent dans des salles de classe et non des amphithéâtres. Les professeurs sont avenants et toujours prêts à nous aider. Je découvre de nouvelles méthodes d’enseignement et cela me permet de voir certains aspects de la biologie d’une autre façon », explique-t-elle.

La diversité des cours offerts au baccalauréat en biologie couvre de très nombreuses sphères dans le domaine, un avantage évident selon Caroline Gruet. De plus, l’étudiante apprécie les différents moyens d’enseignement mis en place, qui diffèrent de l’enseignement français qu’elle a toujours connu. Ils permettent d’explorer des aspects essentiels du métier de biologiste tout en conjuguant des intérêts plus personnels propres à chaque étudiant du programme. « Les cours comportent pour une majorité une partie théorique et une partie laboratoire. Certains cours comprennent aussi du terrain, ce qui permet de replacer le cours dans un contexte concret. Cette expérience enrichissante et dépaysante me permet de découvrir une autre vision de la biologie et de l’écologie. Elle me donne l’occasion de faire du terrain, chose qu’en France je ne pouvais réaliser qu’au travers de stage », mentionne l’étudiante. 

Caroline Gruet s’intéresse principalement au milieu marin et aux fonctionnements des écosystèmes. La concentration sciences marines a été un choix évident pour elle. Cette spécialisation rejoignait d’autant plus ses intérêts puisque l’étudiante habite au bord de la Mer Méditerranée. « Je suis engagée dans des associations de protection de la faune méditerranéenne et je porte un intérêt tout particulier aux interactions faune / flore, à tout ce qui touche à la protection des océans et aux mesures de conservation. »