Les finissantes et les finissants du programme de baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire (BÉPEP) ont récemment présenté leurs projets de fin d’études. Ils proposent des solutions novatrices à plusieurs enjeux identifiés lors de leur stage.

« Les solutions proposées sont très concrètes et découlent d’observations et d’expériences vécues par les futures enseignantes et les futurs enseignants au moment de leur stage », explique le professeur en formation pratique Martin Blouin, qui a coordonné la mise en place de cette activité. « La créativité est au cœur des propositions de nos étudiantes et de nos étudiants », ajoute-t-il, heureux du travail accompli.

Ariane SavardAriane Savard« Après avoir été en contact avec les contraintes et les difficultés en contexte réel, c’est une occasion de remettre en question les façons de faire et de proposer des solutions aux problèmes identifiés. Cela apporte un éclairage nouveau sur la réalité des enseignantes et enseignants », ajoute Pauline Beaupré, professeure et superviseure de stages.

Quelques projets

La Minute active, projet de Jade Leblond, répond au besoin de bouger des enfants de quatre ans. Ces derniers, à différents moments de la journée, doivent choisir une capsule vidéo et reproduire les mouvements qu’ils y trouvent pendant un certain temps. Les jeunes développent ainsi leur motricité tout en prenant conscience de leurs préférences et de leurs goûts.  

Samuelle LavalleeSamuelle LavalleeDe son côté, Justine Simard a jumelé sa passion de l’histoire, de la culture et de la politique afin de concevoir un projet qui permettrait aux élèves de développer leur culture générale tout en stimulant leur plaisir d’apprendre. Les élèves étaient invités à choisir un sujet qui les intéressent pour ensuite effectuer des recherches et concevoir une présentation sur une plateforme interactive ou un site comme screencastify, powtoon ou Imovie. En plus de développer leur compétence numérique, le projet sollicite la créativité, la collaboration et l’esprit critique chez les élèves.

L’enseignement par le plein air était le thème du projet de Samuelle Lavallée. Selon ses observations, les enfants sont davantage attentifs, plus motivés et engagés dans le processus d’apprentissage et ils se souviennent plus des notions, assimilant mieux ainsi les apprentissages.

Enfin, Ariane Savard, à travers son projet Les classes de mots, a mis à profit son intérêt pour le soccer et l’activité sportive afin de créer une ambiance propice à une meilleure rétention des informations et un plus grand niveau de compréhension des notions enseignées. Sa classe de troisième année, formée principalement de garçons en francisation et rencontrant des difficultés d’apprentissage, a grandement profité de sa stratégie visant à leur permettre de mieux assimiler les classes de mots.  Le sport a été utilisé comme cadre afin de faire vivre des réussites à tous les participants. Le travail d’équipe, actif et amusant permettait aux jeunes de mettre l’accent sur le questionnement et la compréhension dans un milieu exempt d’individualité qui contribue à diminuer l’anxiété de performance. La progression était au rendez-vous lors de ces ateliers.La professeure Julie Beaulieu en compagnie du professeur Martin Blouin.La professeure Julie Beaulieu en compagnie du professeur Martin Blouin.

Directrice de l’unité départementale des sciences de l’éducation, la professeure Julie Beaulieu a pris la parole lors d’une courte cérémonie. Elle a remercié les enseignantes et les enseignants qui ont accueilli les étudiantes et les étudiants de l’UQAR dans leur classe tout en soulignant l’excellence des projets soumis. Elle a conclu, fière du travail accompli, en félicitant les finissantes et finissants et les invitant à en ressentir tout autant.