Professeur d’histoire à l’UQAR, Maxime Gohier vient de  mériter le Prix Louise-Dechêne de l’Institut d’histoire de l’Amérique française pour sa thèse « La pratique pétitionnaire des Amérindiens de la vallée du Saint-Laurent sous le Régime britannique : pouvoir, représentation, légitimité (1760 – 1860) ».

 La thèse de Maxime Gohier, soutenue au département d’histoire de l’UQAM, met de l’avant la pratique pétitionnaire utilisée par les Amérindiens lors de revendications aux autorités coloniales. « Ma thèse étudie les circonstances qui entourent l’adoption de ce mode de communication britannique par les communautés amérindiennes, ainsi que ses modalités particulières d’utilisation par les Amérindiens », mentionne le professeur d’histoire de l’UQAR.

L’approche globale utilisée par Maxime Gohier a permis de montrer le rôle de la pratique pétitionnaire dans la transformation des structures politiques des communautés autochtones du XIXe siècle. La thèse a aussi mis en lumière les rapports entre cette pratique et la société coloniale britannique en Amérique.

Le prix Louise-Dechêne vise à récompenser la meilleure thèse qui porte sur l’histoire de l’Amérique française, soutenue entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2014. Le prix fut remis à Maxime Gohier pendant le 68e Congrès de l’Institut d’histoire de l’Amérique française. Les thèses soumises étaient évaluées selon trois critères : l’originalité de la contribution à l’histoire de l’Amérique française, la qualité de la recherche et de la méthodologie, ainsi que la rigueur de la démarche intellectuelle.

Professeur au Département des lettres et humanités, Maxime Gohier donne les cours « Histoire de la Nouvelle-France », « Peuples autochtones de l’Amérique du Nord » et « La Nouvelle-France et l’Amérique du Nord britannique jusqu’à la fin du XVIIIe siècle » dans le programme d’histoire de l’UQAR.