Le bruit est un enjeu majeur pour la santé des personnes travaillant en milieu industriel. Candidat à la maîtrise en ingénierie, Oussema Triki consacre ses travaux à l’identification des sources sonores des machines vibrantes en utilisant un robot collaboratif Doosan. Le chercheur originaire de la Tunisie a même été invité à présenter ses recherches lors de la quatrième Conférence internationale d’informatique et de génie logiciel (IISEC) tenue récemment en Turquie.

Le projet de recherche de M. Triki vise à automatiser la mesure de la puissance acoustique d’une machine vibrante. « Pour ce faire, j’utilise un robot Doosan, un microphone, une caméra à balayage et l’intelligence artificielle. Cette démarche vise à identifier précisément les sources de bruit permettant une compréhension approfondie des nuisances sonores. »

Dirigé par le professeur Raef Cherif, Oussema Triki a entrepris sa maîtrise à l’automne 2022. Les premiers résultats de ses travaux sont prometteurs, poursuit le chercheur originaire de Sfax. « L’intégration de la robotique, de la caméra et de l’IA ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche acoustique, suggérant également l’exploration future de technologies émergentes pour une analyse approfondie des modèles acoustiques complexes. Cette approche est efficace pour obtenir des mesures plus précises et rapides dans un contexte où on se soucie de plus en plus des problèmes liés au bruit en environnement industriel pour la santé et le bien-être des travailleuses et des travailleurs. »

En décembre dernier, M. Triki a pris part à la conférence IISEC qui a rassemblé des centaines de chercheuses et de chercheurs en génie et en informatique à Ankara. « Ma participation visait à partager les résultats de mon projet, à contribuer au partage des connaissances au sein de la communauté scientifique et à renforcer les liens avec d’autres chercheurs et professionnels du domaine. C’est très inspirant et enrichissant de participer à de tels événements internationaux avec des chercheuses et des chercheurs de haut niveau. »

Diplômé de l’École nationale d’ingénieurs de Monastir ENIM, en Tunisie, Oussema Triki est un passionné de l’innovation. « Ce qui m’attire profondément dans le domaine de la mécanique et de l’ingénierie, c’est la possibilité de concevoir et de créer des solutions tangibles pour des problèmes complexes. La perspective d’innover, de concevoir des solutions plus efficaces, de développer des systèmes qui améliorent notre quotidien et qui contribuent au progrès technologique est ce qui rend mon domaine d’études extrêmement gratifiant. » 

Pourquoi a-t-il choisi de venir étudier à l’UQAR? « L’Université est reconnue pour son excellence dans le domaine de l’ingénierie », observe M. Triki. « Les cours sont de grande qualité et les programmes offerts sont conçus pour fournir une formation approfondie et actuelle, alignée sur les besoins du secteur industriel. La réputation de l’UQAR en tant qu’institution axée sur la recherche est aussi un atout majeur », ajoute l’étudiant qui souligne la diversité culturelle et la vie étudiante dynamique présentent à l’Université. « C’est cette culture d’émulation et d’ouverture qui rend l’UQAR véritablement inspirante, me motivant à donner le meilleur de moi-même et à poursuivre mes aspirations avec passion. »

Après sa maîtrise en ingénierie, Oussema Triki souhaite demeure au Québec afin d’y faire carrière. « Après mes études à l’UQAR, mon premier objectif est de devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec et de travailler dans le domaine du génie. Je veux mettre en pratique les connaissances acquises au cours de mes études et contribuer à des projets qui stimulent ma passion pour l’ingénierie. »